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au Grand-Seize, toute nue, sur un plat d’argent.
FERRAILLON.
Vous y êtes ! (Avec une certaine satisfaction.) Eh ! bien, c’est elle ! c’est ma femme ; je l’ai épousée.
FINACHE, un peu interloqué.
Ah ?… ah ?… Mes compliments !
FERRAILLON, fat sous une modestie affectée.
Elle a eu un béguin pour moi lorsque j’étais sergent au 29e de ligne. (En manière de justification.) J’étais beau gars !… l’uniforme !… Elle a toujours eu un pépin pour les militaires.
FINACHE.
« Culotte de peau ! »
Il rit.
FERRAILLON, riant.
Voilà ! (Redevenant sérieux.) Elle… elle a voulu m’entretenir.
FINACHE.
Non ?
FERRAILLON, vivement.
Oh ! mais… je ne mange pas de ce pain-là !… D’autre part, elle avait de l’argent de côté, du physique et… de la réputation, je puis le dire : c’était un parti. Alors, je lui ai proposé le mariage et… ça s’est fait comme ça.
FINACHE, s’asseyant sur la banquette.
Mes compliments !
FERRAILLON.
Mais avant, j’ai posé mes conditions. J’ai