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Bichu.

Messieurs, mesdames, veuillez vous asseoir. (À Bouvard.) D’abord, je vous présente ma fille, la future.

Finette salue.

Bouvard, saluant.

La victime.

Bichu.

Comment ?…

Bouvard, se reprenant.

Non ! C’est un terme de métier.

Bichu, présentant Saboulot.

M. Saboulot, le fiancé.

Bouvard.

Ah ! Parfaitement !… (Sérieusement gouailleur.) Je croyais que c’était monsieur son père.

Saboulot.

Hein !

Bouvard, à peine.

Le voilà donc, l’objet… le grotesque… qui chante « Le Cannibale et l’Horizontale ».

Carlin, arrivant du fond.

J’en ai assez de passer les rafraîchissements. Il n’y a personne par là… (Voyant Bouvard à sa place, le contrat en main.) Eh bien, qu’est-ce qu’il fait donc à ma place ? (Bouvard, surgissant à sa gauche.) Pardon, monsieur !

Bichu, brusquement.

Taisez-vous donc !

Carlin, ahuri.

Ah !… Oui, monsieur.

Il va s’asseoir dans le fond.

Bichu.

Et tâchez donc de rester debout !

Carlin, même jeu.

Ah ! Oui, monsieur.

Bichu.

En voilà des manières ! (À Bouvard.) Monsieur, quand vous voudrez.