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- Quelle joie !
- C’est le ciel qui t’envoie.
- Te sentir près de moi !
- Me sentir près de toi !
Bouvard.
- Certes, oui.
Finette
- Certes, oui.
Bouvard.
- C’est bien toi !
Finette.
- C’est bien lui !
Ensemble.
- Mon Dieu, merci !
- C’est bien toi,
- Certes oui !
- C’est bien toi ?
- Oui, merci !
- Mon Dieu ! merci !
Bouvard.
Elle ! c’est elle ! Vous ! c’est vous ! toi ! c’est toi ! je ne sais plus si nous nous tutoyons, ou si nous nous vouvoyons !
Finette.
Je ne sais pas. Nous n’avons jamais causé que par signes…
Bouvard.
Ah ! malheureuse ! c’est donc vrai que tu te maries ! Et qu’est-ce que tu épouses ! Quelle est la chose ; quel est l’objet que tu épouses ? Un homme, bien sûr, un vulgaire homme !…
Finette.
Ah ! ne m’en parlez pas !
Bouvard.
Et voilà un être que j’ai aimé !… un être pour qui j’aurais donné ma vie !… Si elle m’appartenait !… Mais ma vie est à Dieu !… et je n’ai pas l’habitude de disposer des choses qui ne m’appartiennent pas.