Allons, la main aux dames.
Venez-vous, ma chère fiancée ?
Si je veux venir ? J’irai bien toute seule.
Parfaitement. (À part.) Elle est gentille, ma fiancée, mais elle est bigrement mal élevée.
Tout le monde gagne le salon du fond, sauf Finette et madame Bichu.
Scène II
À nous deux ! Tu sais, toi, tu vas me faire le plaisir de te tenir mieux que ça… et d’être aimable avec ton fiancé.
Ah ! Bien, il en verra bien d’autres, mon fiancé !
Ça, après, ça vous regarde ! mais avant ton mariage…
Il n’est pas encore fait, mon mariage !
C’est ce que nous verrons. Tu n’as pas été prise en traître, n’est-ce pas !… Je n’aurais jamais fait ça moi, parce que les parents n’ont pas le droit de contrarier les inclinations. Aussi, je t’ai consultée ! Je t’ai dit : tu épouseras ce monsieur.
Et je t’ai répondu : non.
Et je t’ai fait un pinçon pour t’apprendre à répondre :