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II
–––––––––Mon Dieu, qu’on me traite
–––––––––Moi, de girouette,
–––––––––J’y consens, mais là !
–––––––––Souvent on se jette
–––––––––Bien à l’aveuglette,
–––––––––Bien à l’aveuglette,
–––––––––Dans l’pétrin, oui-da !
–––––––––Not’poud’d’escampette,
–––––––––N’est qu’une boulette,
–––––––––Bien, restons-en là !
––V’la itou, vla itou, vla itou lala !

(Parlé.) Alors c’est convenu ! Tu rentres au lycée !

Finette.

Moi ? jamais de la vie ! Je suis ici ! Saboulot va venir. L’occasion est exceptionnelle. J’en profite.

Bouvard.

Mais qu’est-ce que tu vas faire ?

Finette.

Je n’en sais rien, mais le ciel m’inspirera !

On entend la ritournelle d’une valse.


Scène V

Les Mêmes, LE RÉGISSEUR, puis L’EMPLOYÉ.
Le Régisseur, à Bouvard.

Vous n’avez pas vu l’employé ?

Bouvard.

Non, monsieur le régisseur. (Apercevant l’employé.) Ah ! si, le voilà !

Le Régisseur.

Ah ! (À l’employé.) Eh bien ! avez-vous fait ce que je vous ai dit ?