Page:Feydeau - Je ne trompe pas mon mari, 1921.djvu/84

Cette page n’a pas encore été corrigée

Micheline. — Je vous défends de m’appeler Micheline.

Saint-Franquet. — Je vous aime, chère madame.

Micheline. — "Chère madame ! " Tenez, vous me faites rire.

Saint-Franquet - C’est ça, riez ! riez ! Quand on rit, on est à moitié désarmé.

Micheline. — Mais vous ne comprenez donc pas, mon pauvre ami, que je ne trompe pas mon mari !

Saint-Franquet. — Que c’est drôle !

Micheline. — Mais non !

Saint-Franquet. — Enfin, tout de même, si une fois, par hasard, vous changiez d’idée… Promettez-moi que ce sera avec moi !

Micheline, riant. — Non, vraiment, vous êtes risible.

Saint-Franquet. —