Page:Feydeau - Je ne trompe pas mon mari, 1921.djvu/82

Cette page n’a pas encore été corrigée

bien, c’est ça qui m’est égal, ce que peut penser ce garçon.

Micheline. — Mais pas à moi ! De quoi vais-je avoir l’air ? D’une femme qui se pique le nez !

Le Garçon, revenant. — J’ai pas pensé à demander : un Pernod ou une Oxygénée ?

Micheline, à Saint-Franquet, avec anxiété. — Qu’est-ce qu’il dit encore ?

Le Garçon. — La verte ?

Saint-Franquet. — Mais non, pas. une absinthe ; une verte, une menthe verte.

Le Garçon. — Ah ! bon ! je disais aussi !…

Il sort.

Micheline, se levant. — Vous voyez ! "Il disait aussi ! "

Saint-Franquet. — Oui ! eh bien, maintenant, il ne dit plus ! C’est arrangé.