Page:Feydeau - Je ne trompe pas mon mari, 1921.djvu/292

Cette page n’a pas encore été corrigée

Ça, encore, elle passerait dessus… Mais ce qu’elle ne vous pardonne pas, c’est votre liaison !

Plantarède. — Ma liaison ?

Saint-Franquet. — Aussi, pourquoi laissez-vous traîner vos lettres d’amour ! Votre femme a mis la main sur tout le paquet.

Plantarède. — Mes lettres d’amour ? Mais je ne sais pas ce que vous voulez dire ! Je vous jure, j’ignore… Ou alors, ça date de ma vie de garçon. De qui, ces lettres ?

Saint-Franquet. — D’une madame… madame… un nom comme gilet de chasse.

Plantarède. — Je n’ai jamais eu de maîtresse de ce nom-là.

Saint-Franquet. — Attendez ! Tricot ? Madame Tricot…

Plantarède. — Mais pas plus de tricot que de gilet de chasse !

Saint-Franquet. — Cependant, je crois bien me souvenir…