Page:Feydeau - Je ne trompe pas mon mari, 1921.djvu/274

Cette page n’a pas encore été corrigée

Plantarède : — Mais pas du tout, je le dis hautement ! (Riant.) Ma pauvre femme qui me croit à Châteaudun

Soubresaut sous le drap.

Saint-Franquet, les dents serrées. — Mais voyons, Plantarède…

Plantarède, riant toujours. — Quand je suis rentré hier, comme elle était sortie, je lui ai laissé un mot : "Obligé partir vingt-quatre heures pour affaires à Châteaudun ! "

Saint-Franquet, à part. — Oh ! l’idiot !

Plantarède. — Dites donc, vous n’auriez pas le téléphone, que je téléphone à ma femme, de Châteaudun !

Micheline, rejetant son drap et se relevant brusquement à genoux sur le lit. — Ah ! tu veux me téléphoner de Châteaudun !…

Bichon, effrayée. — Ah !…

Plantarède. — Nom de Dieu, ma femme !

Il détale comme un lapin.

Micheline. — Veux-tu rester là ! veux-tu rester là !

Saint-Franquet. —