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je… Non, non, vous n’avez pas agi comme un honnête homme !

Saint-Franquet. — Ça, c’est trop fort ! En quoi ? en quoi ?

Micheline. — Vous ne deviez pas abuser de la situation.

Saint-Franquet. — Enfin, sacristi, qu’est-ce que je devais faire ?

Micheline. — Ce que tout homme délicat aurait fait à votre place.

Saint-Franquet. — Vous êtes dure.

Micheline. — Ne pas jouer le bon apôtre en prenant la défense de mon mari, ce qui ne pouvait que m’exaspérer davantage ; mais me faire comprendre que la peine du talion ne pouvait être la vengeance d’une honnête femme.

Saint-Franquet. — Ecoutez ! .. Evidemment, si ça m’était venu en tête…

Micheline, se levant. — En tout cas, il est une chose que vous ne deviez pas faire, c’était d’accepter d’être mon vengeur.

Saint-Franquet. —