Page:Feydeau - Je ne trompe pas mon mari, 1921.djvu/173

Cette page n’a pas encore été corrigée

Bichon. — Vous venez ! Bon.

Elle raccroche le récepteur.

Saint-Franquet. — Ah ! çà, tu es folle ! Tu le fais venir chez moi, maintenant ?

Bichon. — Mais il ne sait pas que c’est chez toi.

Saint-Franquet. — Mais ça m’est égal ! Tu te fiches de moi ! Je n’accepte pas de jouer un rôle ridicule…

Bichon. — Comment, mais voyons, puisqu’on se quitte…

Saint-Franquet. — C’est entendu, on se quitte ! Mais que mon remplaçant vienne faire son collage dans mes meubles… Ah ! non !

Il décroche le récepteur.

Bichon. — Qu’est-ce que tu vas faire ?

Saint-Franquet, à l’appareil. — Le 606-22, s’il vous plaît ?

Bichon, courant à lui. — Gérard ! Gérard ! Voyons !

Saint-Franquet. —