Page:Feuillet - Le Journal d'une femme, 1878.djvu/94

Cette page a été validée par deux contributeurs.

trahissent que par ces légers mouvements de gratitude, et par l’espèce de plaisir avec lequel il semble rechercher ma présence et mon entretien… — Est-ce assez, mon Dieu ! pour qu’il soit sage d’ouvrir mon cœur, d’y nourrir cette prédilection qui n’est sans doute encore qu’une rêverie passagère, mais qui demain, si je m’y abandonne, sera peut-être une passion infinie ?…