peut-être me gagne sa sympathie, c’est ma compassion obligeante pour son ami Roger. Il est évident que son amitié pour M. de Louvercy est chez lui une passion dominante, et qu’il doit aimer tout ce qui la flatte. Dès le jour de son arrivée, j’avais, sans y songer, caressé sa faiblesse, et, depuis, en y songeant peut-être un peu davantage, j’ai eu souvent l’occasion de toucher cette fine pointe de son cœur. — Il faut savoir que M. Roger est devenu depuis quelques jours, grâce à l’influence affectueuse de M. d’Éblis, notre commensal habituel. La première fois qu’il a consenti, sur les instances du commandant, à occuper sa place à table au milieu de nous, l’étonnement a été grand, et grande la fête, surtout pour sa mère. La pauvre femme rayonnait. Il avait fait couper ses cheveux
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