qu’une affaire de ce genre-là est des plus sérieuses, et qu’il est bon d’y réfléchir à deux fois… Pour mon compte, dès que j’ai entrevu les allures du personnage, je n’ai pas attendu trois minutes pour récolter des informations auprès de madame de Louvercy ; — de plus, j’ai écrit à Paris, je me suis renseignée de tous côtés… Eh bien, de toutes ces investigations, il semblerait résulter qu’il n’y aurait pas d’objections graves, au contraire ! — Mais permets, chère petite… Sache bien que ni mon opinion ni celle des autres ne doivent influencer tes sentiments personnels… il n’y a pas d’objections graves, voilà tout : famille, réputation, fortune même, tout ça est très-bien, très-convenable… Mais, malgré tout, je t’en conjure, ma chérie, ne cède pas trop vite, trop légèrement à ta première
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