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pour lui souhaiter le bonjour, elle m’a embrassée plus tendrement que de coutume ; puis, gardant une de mes mains dans les siennes :
— N’as-tu rien à me dire, mon enfant ?
— Je crois que si, grand’mère.
— Ah !… M. d’Éblis te fait la cour, n’est-ce pas ?
— Je ne sais pas si M. d’Éblis me fait la cour, ma chère grand’mère, car il ne me dit pas un mot qui ressemble de près ou de loin à une déclaration. Mais il paraît aimer à se trouver avec moi ; il me parle avec une sorte de respect, de confiance, et en même temps de timidité, que je ne lui vois pas avec tout le monde. Il m’adresse personnellement tout ce qu’il dit, et il recueille les moindres choses que je dis moi-même, comme si toutes mes paroles étaient