… Mon Dieu ! j’aime tant Cécile que j’aurais souhaité pour elle un mari absolument parfait, une exception, une élite exquise. Mais serait-il sage de poursuivre un idéal, qui peut-être n’existe pas, quand on a sous la main un à peu près déjà si rare, et qu’on ne retrouverait peut-être jamais ? Un homme tout à fait supérieur n’a-t-il pas presque toujours, autant que je puis le présumer, des défauts de caractère égaux à ses facultés, et qui sont comme l’envers de ses mérites ? N’y a-t-il pas en réalité plus de garanties de bonheur pour une femme dans cette honnête moyenne que MM. de Valnesse représentent avec grâce et avec distinction ?
Ma « conscience inquiète » se torture pour résoudre ces grosses questions, qui intéressent une si chère destinée. — Mais