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lotte… « Oh ! ma tante ; pouvez-vous croire ?… » On a réuni une petite société en rapport avec mon âge,… deux jeunes femmes parentes de feu M. de Louvercy, mesdames de Sauves et de Chagres… « Merci, ma tante. » Puis leurs deux maris… « Bravo, ma tante ! » Puis les deux frères de ces dames… deux jeunes gens fort bien… remarquablement bien… — (À part, avec trouble.) « Hem ! hem ! » — (Haut avec indifférence.) « Vraiment, ma tante ? — Et, dites-moi, avez-vous apporté de jolies toilettes, ma nièce ? — Ordinaires, ma tante… j’étais si loin de m’attendre à trouver du monde chez vous ! — À votre âge, il faut s’attendre un peu à tout, mon enfant !… »

» Saisis-tu, ma belle ? vois-tu poindre le complot ? vois-tu se dessiner le paysage ?