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ses paroles… Aucune apparence de ce délire qui l’aurait poussée, suivant vous, à un acte de folie… Vous m’avez donc trompé… Oh ! vous avez eu pour cela d’excellentes raisons, j’en suis sûr ;… mais enfin elle s’est tuée… Pourquoi ?… Pouvez-vous me le dire ?

— Encore une fois, répondis-je avec autant de fermeté que je le pus, je ne sais rien de pareil.

— Ainsi vous ne voulez pas, vous ne pouvez pas me dire la cause de son suicide ?

— S’il y a eu suicide, j’en ignore la cause.

— Vous n’êtes pas habituée à mentir, pauvre femme !… C’est bien, — pardon encore… Je ne vous presse pas davantage. J’en sais assez, d’ailleurs. Elle s’est