— Pardon, reprit-il ; mais je sais que tous les détails que vous m’avez donnés sur les circonstances qui ont précédé ce malheur sont imaginaires… Ainsi vous avez singulièrement exagéré l’état maladif où vous aviez laissé Cécile la veille… Julie, sa femme de chambre, est entrée une première fois chez elle après que vous en étiez sortie, — et l’a trouvée triste, préoccupée, mais très-calme… Elle y est entrée une seconde fois, un peu après minuit, parce qu’elle avait entendu du bruit… Cécile était levée, elle avait passé sa robe de chambre ; elle dit à cette fille qu’elle était bien, mais que, ne pouvant dormir, elle allait écrire pour tuer le temps en attendant que le sommeil vînt ; — elle semblait avoir pleuré, elle était très-pâle, mais tout à fait maîtresse de sa raison, de sa volonté et de