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— le jour se montrait à peine, — je me levai, et je me dirigeai vers l’appartement de Cécile. Je frappai à la porte de sa chambre : on ne répondit pas. — J’entrai. — Deux bougies achevaient de brûler sur la cheminée… Je m’approchai du lit ; il était vide. Très-étonnée, je jetai un regard rapide autour de moi : toute sa toilette de la veille, sa robe, son manteau de fourrure, son chapeau, étaient épars sur les meubles où nous les avions déposés. Dans un coin de la chambre, la caisse de voyage était ouverte et les tiroirs bouleversés. J’y avais remarqué, la veille au soir, non sans quelque surprise, une légère toilette de bal, une robe en soie mauve, et Cécile m’avait dit que c’était Julie, sa femme de chambre, qui l’avait mise par étourderie dans la caisse. Cette robe n’y était plus. — J’éprou-