Page:Feuillet - Le Journal d'une femme, 1878.djvu/322

Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Il faut donc, reprit-elle, que je reparte pour Paris demain matin,… car il arrive à quatre heures.

— Oui, il le faut, ma chérie. Il est impossible que tu ne sois pas là au moment de son retour. Je te conduirai moi-même à la gare pour le train de neuf heures.

Cela fut convenu ainsi. Nous devions supposer une dépêche de M. d’Éblis pour expliquer ce brusque départ à madame de Louvercy. — Je voulus conduire Cécile jusqu’à sa chambre ; je l’aidai à se déshabiller, et je ne la quittai qu’après l’avoir vue au lit. Épuisée par une si longue exaltation, elle me paraissait plus calme et près de s’endormir. Je l’embrassai une dernière fois, et j’allai moi-même chercher quelques moments de repos, que je ne trouvai pas.

Le lendemain, un peu avant sept heures,