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toutes les privations pour lui plaire,… ne plus exister que pour lui, me consacrer et me dévouer à lui,… faire pour lui enfin ce qu’une religieuse fait pour Dieu !… Et alors je t’assure qu’un jour viendrait où je me sentirais presque consolée et pardonnée !
Ses yeux s’étaient éclairés ; elle m’embrassa.
— Je crois que tu me sauves, me dit-elle. — Oui, il me semble que cela est possible… Seulement je ne peux plus penser,… ma pauvre tête n’y est plus… Alors, tu crois vraiment que je peux le revoir ?
— Sans aucun doute. Tu le peux, et tu le dois.
Elle me regarda de l’air d’un enfant effrayé, en ajoutant :
— Et l’embrasser ?
Je fis signe que oui.