Cette page a été validée par deux contributeurs.
— Ma chérie, lui dis-je en la serrant contre mon cœur, tu as cru que tu n’étais pas aimée… c’est ce qui t’a perdue… Je ne voudrais pas trop atténuer ta faute, qui est bien grande… mais tu n’es pas pourtant sans excuses… tu as cru du moins en avoir.
— Des excuses ! dit-elle amèrement. Je n’en ai pas l’ombre !
— Rappelle-toi… Tu m’écrivais, il n’y a pas longtemps, que c’était l’indifférence, l’abandon de ton mari qui te poussait à cette vie d’étourdissement et de désordre… Rappelle-toi !
— Je mentais ! dit-elle d’une voix sombre. — Tu le sais bien ! — C’est moi qui ai découragé mon mari,… c’est moi qui l’ai abandonné,… qui ai préféré mes stupides plaisirs à son affection et au bonheur, et à