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étions plus séparés que par un court intervalle, je n’avais aucun prétexte pour ne pas prolonger mon séjour jusque-là.
Il m’était venu, sur ces entrefaites, une lettre de Cécile qui m’ôta une partie de mes soucis, mais qui m’en laissa beaucoup et de fort graves. Voici cette lettre, qui devait jouer plus tard un grand rôle dans une circonstance bien douloureuse :
CÉCILE D’ÉBLIS
À CHARLOTTE DE LOUVERCY
À CHARLOTTE DE LOUVERCY
« Ma bien-aimée Charlotte, j’ai couru chez toi dès lundi comme une pauvre folle… La nouvelle de ton départ m’a consternée. Il a fallu rentrer chez moi avec cette montagne que j’avais sur le cœur… Ô ma chérie, nous ne sommes pas brouillées, dis ?