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main à Paris. Je reçus de fort bonne heure dans la matinée une lettre de madame Hémery, la femme de charge de madame de Louvercy ; elle m’annonçait que ma belle-mère était gravement malade ; elle désirait me voir et voir aussi sa petite-fille. J’oubliai toute autre inquiétude, et je partis aussitôt pour Louvercy avec ma fille.

Ma belle-mère était atteinte d’une violente bronchite qui avait présenté au début des symptômes dont son médecin s’était alarmé. Mais le mal s’apaisa vite, et, huit jours après notre arrivée, elle était hors de tout danger. J’avais grande envie de retourner à Paris ; mais cela me fut impossible, nous étions déjà en décembre ; il était convenu que je devais amener chaque année ma fille chez sa grand’mère pour les fêtes de Noël et du jour de l’an, et, comme nous n’en