qui aime le mouvement, l’entrain, la gaieté, les compliments, la danse…, tout le tra la la de la vie… mais une honnête petite créature enfin qui ne fait rien de mal, qui est dévouée à ses amis et fidèle à son mari !… qu’est-ce qu’il te faut de plus ?
— Ma chère petite, je ne te blâme pas d’aimer le plaisir, je te blâme de n’aimer que cela… Tu avais autrefois, permets-moi de te le rappeler, une conception plus sérieuse et plus vraie de la vie… Dans nos causeries de jeunes filles, nous imaginions quelque chose de mieux que cette dissipation sans trêve et cette sorte d’ivresse où tu te complais uniquement… nous donnions une place, une grande place dans notre existence future à des bonheurs plus intimes, plus recueillis, plus dignes… Mon Dieu ! tu ne fais rien de mal, c’est vrai…