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caractère trop intime qu’il affectait de leur donner de plus en plus.
Dans le cours de notre entretien, il me fournit lui-même l’occasion que je cherchais en me demandant si je serais chez moi dans la soirée.
— Oui, lui dis-je en riant, j’y serai… mais pas pour vous.
— Pourquoi pas pour moi ?
— Parce que votre temps est trop précieux, mon prince, pour que j’en abuse à ce point-là.
— Vous avez assez de moi ?
— Je n’ai pas assez de vous… mais je n’en veux pas trop, repris-je du même ton… Voyons, vous ne tenez pas à me compromettre, n’est-ce pas ?
— Je vous demande pardon ! dit-il gaiement.