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souvent, mais que vous me pardonnez, n’est-ce pas ?… Eh bien, voulez-vous me permettre d’essayer de rétablir l’ordre dans un ménage… auquel je m’intéresse beaucoup ?

— Dans quel ménage, madame ? me dit-il assez sévèrement, en prenant place près de moi sur le banc où je m’étais assise.

— Mais dans le vôtre, naturellement… Je sens, n’en doutez pas, toute la portée de mon indiscrétion… Mais, si mon amitié pour Cécile et pour vous ne suffit pas pour l’excuser à vos yeux, rappelez-vous que vous avez bien voulu me demander mon avis avant d’épouser Cécile, que je vous ai conseillé cette union, et laissez-moi dégager ma responsabilité.

— Mais, madame, je ne vous reproche rien.