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pas, il commençait à l’y laisser aller seule. Tout cela me surprenait beaucoup. Je me demandais ce qui se passait entre eux dans l’intimité, s’ils s’aimaient, s’ils étaient heureux. Ne pouvant les questionner ni l’un ni l’autre sur des points si délicats, j’étudiais curieusement, presque avidement, leur langage, leur conduite, l’air de leur visage, leurs procédés réciproques, pour en tirer quelque éclaircissement. Mais M. d’Éblis, dans sa grâce sévère, avait l’impassibilité tantôt grave, tantôt souriante d’un sphinx, et Cécile, par sa légèreté même, était également insaisissable.

Le monde s’étonnait, comme moi, des singularités qu’offrait ce ménage, et commençait même à en médire. — Un jour, le commandant d’Éblis se trouvait chez moi quand le prince de Viviane y arriva :