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plus sûrement heureuses… Le sentiment poétique au foyer d’une femme, c’est la musique et l’encens dans une église… c’est le charme dans le bien !

Ainsi a parlé ma chère grand’mère, — que Dieu la bénisse ! — et voilà pourquoi j’ouvre enfin, à l’heure de minuit et dans la paix de ma conscience, mon précieux livre à serrure, voilà pourquoi j’ose me dire en face à moi-même : — Bonsoir, romanesque et passionnée Charlotte !