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vait partager. Mais il voulut bien exiger que j’accompagnasse sa mère dans quelques-unes des réunions de la colonie française et étrangère qui tourbillonnait autour de nous. Je n’abusai pas de la permission ; mais je fus heureuse d’en profiter pour recevoir quelquefois chez moi. Je fus naturellement exposée, de la part de quelques-uns de nos hôtes et voisins, à ces manèges de galanterie qui s’adressent à toute femme douée d’un extérieur passable ou d’une couturière habile. Un mari infirme et malade pouvait paraître un encouragement à ces empressements. J’y opposai cette réserve tranquille par laquelle il est toujours facile à une femme de faire entendre aux gens qu’elle n’est pas du jeu. Mon mari, très-fin et très-clairvoyant, me parlait, en riant, de ces misères ; il se piquait, je crois, de me