à cause de cela aussi, je n’y veux pas laisser d’obscurité.
Mon mariage, ainsi que je l’avais prévu, eut lieu en même temps que celui de Cécile, dans la petite église de Louvercy. M. et madame d’Éblis partirent dès le lendemain pour l’Italie, où ils devaient voyager pendant quelques mois. Cinq ou six semaines après, je partais moi-même pour Nice avec mon mari et ma belle-mère. — La santé de mon mari me causa les seuls soucis graves que j’aie connus pendant près de quatre ans que nous avons passés sous ce beau climat. Je ne puis dire que mon cœur fût toujours sans regrets, sans ressouvenirs mélancoliques ; mais je puis dire pourtant que Dieu avait béni en effet la folie de mon mariage, et qu’elle me tenait tout ce que je m’en étais promis. — Les voluptés de la passion