Cette page a été validée par deux contributeurs.
Puis, me regardant longuement :
— Excusez-moi, mademoiselle… je ne trouve pas de paroles… j’ai le cœur si plein, l’esprit si troublé… je passe si brusquement de l’abîme au ciel ! Mais du moins laissez-moi vous prouver combien j’étais sincère tout à l’heure… combien je crains vraiment d’abuser d’un mouvement de générosité, d’un élan d’enthousiasme… Veuillez, je vous en prie, prendre quelque temps pour réfléchir… Dans quelques mois, — dans un an par exemple… si vous persistez, si vous n’êtes pas plus effrayée qu’aujourd’hui de votre grand dévouement… eh bien, oui, j’accepterai… Mais, jusque-là, souffrez que je vous dégage de toute obligation, que je vous rende votre absolue liberté.
Comme il avait gardé ma main, je n’ai