Page:Feuillet - Le Journal d'une femme, 1878.djvu/190

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Pendant qu’ils se tenaient embrassés, je suis sortie à la hâte ; j’ai gravi l’escalier, et je suis rentrée chez moi. — J’y ai passé le reste de la nuit dans d’étranges réflexions.

Dès que le jour a paru, je suis allée chez ma grand’mère, et j’ai eu avec elle un long entretien. Elle a pu m’apprendre alors pour quelle raison madame de Louvercy l’avait priée d’avancer notre départ ; mais c’était inutile : depuis un moment, je le savais.

Je vais dormir un peu, et puis je reprendrai.