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trouver seule, pour essayer de remettre un peu d’ordre et de calme dans mes idées. — Je n’y parviens pas ; ma tête et mon cœur sont affolés… Il ne m’est pas possible de me méprendre sur les sentiments de Cécile ; il n’y a pas deux façons d’interpréter son indifférence toute nouvelle à l’égard de MM. de Valnesse, ses paroles, ses silences, ses pleurs… Elle aime — ou elle croit aimer M. d’Éblis. — Voilà son secret !… Grand Dieu ! est-ce possible ?… De toutes les douleurs qui peuvent m’être infligées, de toutes les afflictions que mon imagination peut concevoir, celle-ci serait assurément une des plus amères. — Une rivalité de cœur, une lutte de jalousie entre Cécile et moi !… un combat où je devrais sacrifier ou la plus chère amitié — ou le plus cher amour ! Quelle épreuve !… et je