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dit mystérieusement à Cécile que j’avais à lui parler.
— Ah ! très-bien ! m’a-t-elle répondu assez sèchement. Et de quoi ?
— Mais… de ce qui t’intéresse si fort.
— Rien ne m’intéresse si fort !… Enfin voyons !
Un peu surprise de ce début, je l’ai emmenée sous les sapins du parc.
— Eh bien, ma chérie, lui ai-je dit, mon choix est fait !
— Ah ! tu y as mis le temps !
— Le choix en sera meilleur, ai-je repris en riant.
Je lui ai conté alors mes longues hésitations ; puis je lui ai énuméré toutes les raisons qui me semblaient faire pencher la balance en faveur de M. René.