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— Monsieur, dit-elle au commandant d’Éblis, pourquoi n’avez-vous pas voulu boire après moi ?
— Mais, mademoiselle, j’ai eu l’honneur de vous le dire : — parce que je n’aime pas le lait.
— Ne mentez pas !… c’était encore une leçon ! quand nous serons à dix, nous ferons une croix, n’est-ce pas ? — Au surplus, je ne vous en veux pas ! non, sérieusement, je sens que je gagne beaucoup en votre compagnie, commandant… Encore quelque temps de ce régime disciplinaire, — et je serai une petite perfection !
Il y avait dans cette plaisanterie plus de vérité qu’elle ne le pensait sans doute. Elle a un respect particulier pour M. d’Éblis, et elle s’observe beaucoup devant lui. Elle le consulte de l’œil, comme malgré elle, sur