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de la cruche brisée renfermait encore une assez grande quantité de lait :
— Comme cela se trouve ! dit-elle. J’ai une soif de loup !
Elle se pencha, enleva avec précaution ce fond de cruche, l’approcha de ses lèvres, et but le lait avidement ; — puis elle s’arrêta un peu pour reprendre haleine, et, voyant l’air d’admiration avec lequel nous la regardions tous, — car elle était tout à fait charmante avec son fragment de cruche à la main, — elle sourit de toutes ses fossettes :
— Un Greuze ! — dit-elle.
Après quoi, elle se remit à boire. — Quand sa soif fut apaisée, il restait encore du lait dans le tesson.
— Qui est-ce qui en veut ? — demanda-t-elle.
M. de Valnesse le brun saisit le tesson