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pour comprendre et même pour partager les amours des anges.

— Ah ! franchement, dit en riant madame de Maurescamp, si j’en crois le bruit public, vous en êtes loin des amours des anges !

— Que voulez-vous ? on m’a découragé ! dit M. de Lerne, riant à son tour. — Voyons, Madame, voulez-vous me permettre de vous conter une histoire scandaleuse ?

— Cela m’intéressera infiniment… mais je présume que je m’en irai au milieu.

— Je ne crois pas. — C’est une histoire qui vous expliquera bien des choses… c’est celle de mon premier amour… où je me conduisis comme un misérable… Mais n’anticipons pas ! — J’avais, Ma-