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lettante obstinée auprès du piano et de Jacques, à l’une des extrémités du vaste salon.

Comme le jeune homme venait de terminer une ritournelle brillante et promenait vaguement ses doigts sur le clavier, madame de Maurescamp jugea que le moment psychologique était arrivé :

— Quel talent vous avez ! dit-elle. — Et vous peignez très bien, avec cela, dit-on ?

— Je barbouille un peu.

— Comme il y a des choses drôles en ce monde… des choses inexplicables ! murmura la jeune femme, comme se parlant à elle-même.

— C’est moi, Madame, qui vous suggère cette réflexion ?

— Oui,… vous avez tous les goûts qui