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passa au fumoir : M. de Lerne les suivait, quand sa mère l’arrêta.

— Jacques, lui dit-elle, joue donc ta dernière valse à madame de Maurescamp, avant que tout le monde n’arrive… elle ne la connaît pas… je suis sûre qu’elle lui plaira beaucoup !

— Je vous en prie, Monsieur ! dit Jeanne.

M. de Lerne salua et s’assit devant le piano. Il joua sa valse nouvelle, puis quelques autres morceaux que Jeanne lui demanda. Peu à peu, comme il arrive en pareil cas, la plupart des assistants, après avoir prêté pendant quelques minutes une attention courtoise à la musique, reprirent leur conversation, chacun dans leur coin. Madame de Maurescamp demeura seule en di-