Page:Feuillet - Histoire d'une parisienne, 1885.djvu/90

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

avoir échangé avec Jacques des attaques et des ripostes fort brillantes, lui reprochait sa méchante manie d’infliger des surnoms à tout le monde :

— Je suppose, dit-elle, que j’ai aussi le mien ?

— Cela ne fait pas l’ombre d’un doute, dit Jacques.

— Et quel est-il ? demanda la blonde jeune femme en tendant vers lui son front angélique.

L’eau qui dort ! répondit Jacques à demi-voix, en se penchant un peu.

Madame d’Hermany rougit : puis, le regardant en face avec sa candeur de jeune communiante :

— Pourquoi l’eau qui dort ? dit-elle.

— Pour rien !… C’est un nom indien.