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V


Ce ne fut pas sans une certaine agitation intérieure que Jeanne de Maurescamp monta le lendemain dans son coupé pour se rendre, avec son mari, chez la comtesse de Lerne. Elle avait été fort préoccupée de savoir quelle toilette elle mettrait : après y avoir mûrement réfléchi, elle s’était décidée pour une toilette austère, en harmonie avec la gravité du rôle qu’elle était appelée à jouer ce soir-là. Elle avait mis tout simplement une robe de velours d’une couleur ponceau som-