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vous apprécie beaucoup… je n’ai pas à insister là-dessus… Mais je suis certaine que, pour cette question du mariage, vous auriez une très grande influence sur lui… très grande influence… et si vous lui recommandiez, je suppose, une jeune personne… une de vos amies… eh bien, je me figure qu’il la prendrait les yeux fermés, ma parole !

— Je n’en crois pas un mot ! s’écria madame de Maurescamp.

— Et moi, j’en suis sûre… Essayez, vous verrez !

Elles se mirent à rire toutes deux.

— Non, sérieusement, reprit la comtesse, pensez-y donc un peu… Cherchez parmi vos amies, vos connaissances… Ah ! vous me rendriez un fier service, allez !