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qui surveillait attentivement la jeune femme, la voyant près de tomber sous la serre de M. de Monthélin, résolut de tenter quelque coup héroïque, moitié par intérêt pour son fils, moitié par haine contre l’homme qui avait failli le lui tuer.

Elle écrivit un matin à Jeanne pour l’informer qu’elle irait, sauf contre-ordre, la voir à trois heures, ayant à lui confier quelque chose d’important et d’agréable. Jeanne, un peu étonnée de ce mystère, l’attendit à l’heure dite. Elle la vit entrer dans son boudoir, accompagnée d’un valet de pied qui portait une de ces petites cabanes en vannerie, ornées de passementerie, de franges et de houppes, qu’on fait maintenant pour les chiens. La comtesse elle-même tenait maternelle-