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trouvé si récalcitrant sur cet article, qu’elle s’était rabattue sur l’idée d’une liaison honorable qui le tirerait du moins de la mauvaise compagnie. Depuis longtemps elle avait jeté les yeux pour ce louable objet sur Jeanne de Maurescamp, dont le sinistre conjugal n’avait pas échappé à sa vieille expérience. Sans entrer à cet égard avec son fils dans des explications malséantes, elle avait donc, autant qu’elle le pouvait, mis sous ses yeux cette séduisante personne, ne négligeant d’ailleurs aucune occasion de relever devant lui ses perfections. Mais Jacques de Lerne, quoique évidemment frappé de l’extrême beauté de Jeanne et de la distinction de son esprit, n’avait paru lui témoigner qu’une curiosité distraite. Ce fut alors que la comtesse,