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il restait avec les femmes. Tout cela lui donnait de grands avantages, et il en abusait avec plaisir. Il n’était plus jeune, mais il était encore élégant, beau diseur, avec des airs chevaleresques et un cœur qui était une véritable sentine de corruption. Il avait consacré son existence, déjà longue, à flairer les ménages en détresse et à les achever. C’était sa spécialité. Deux ou trois duels heureux, — dont un avec le comte Jacques de Lerne, qui l’avait appelé le Requin des salons, — avaient mis le comble à sa réputation.

Dans l’hiver qui suivit la saison passée à Deauville par les deux jeunes amies, il fut évident que M. de Monthélin regardait madame de Maurescamp comme une proie à peu près mûre. On le vit resserrer ses liens d’amitié avec M. de Maurescamp,