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tourées. Un si joli attelage, comme disait M. d’Hermany, ne pouvait manquer d’admirateurs. Leurs danseurs de Paris peuplaient la côte, de Trouville à Cabourg. Par surcroît, M. de Maurescamp et M. d’Hermany, avec l’obligeance ordinaire des maris, avaient soin d’en amener quelques-uns avec eux tous les samedis soir comme en-cas. Les hommages de tous ces dilettantes étaient accueillis sans pruderie comme sans familiarité, avec l’aisance tranquille et rieuse qui caractérise les femmes du monde qui sont honnêtes et pareillement celles qui ne le sont pas. Le soir, quand madame de Maurescamp et madame d’Hermany se retrouvaient tête à tête, elles se plaisaient, avant de rentrer chez elles, à passer une revue satirique des préten-