Page:Feuillet - Histoire d'une parisienne, 1885.djvu/39

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Madame de Maurescamp, comme on le devine, voulut nourrir son fils ; elle remplit ce devoir avec d’autant plus de plaisir qu’il lui permettait de gagner encore du temps et de prolonger à l’égard de son mari une situation dont elle s’accommodait à merveille. Mais enfin le moment vint où l’enfant dut être sevré. Ce fut vers ce temps-là que M. de Maurescamp eut un soir la surprise de voir sa femme descendre pour le dîner avec une coiffure à la Titus : elle avait fait raser ses magnifiques cheveux sous le prétexte qu’ils tombaient, ce qui n’était pas vrai. Mais elle espérait que ce pénible sacrifice, en l’enlaidissant un peu, lui en épargnerait de plus pénibles encore. Elle avait compté sans son hôte. M. de Maurescamp, fort au contraire, trouva que cette coiffure de