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II


Dès les premiers jours, il y eut dans ce jeune ménage un léger sentiment de froideur de part et d’autre ; c’était chez elle l’amertume de trouver l’amour et la passion si différents de ce qu’elle en avait attendu ; chez lui, c’était le froissement d’un bel homme qui ne se sent pas apprécié. Cependant madame de Maurescamp, malgré le chaos qui s’agitait dans son cerveau, montrait à sa mère et au public ce front serein et impassible qui surprend toujours chez les jeunes mariées